John est né le 24 décembre 1989 à Hartford dans le Cunnecticut. Âgé de 21 ans, il exerce le métier de policier depuis six mois.

Ses ennemis le définissent comme un homme maladroit, long à la détente, paresseux, pas sérieux et fonceur. Ses proches, quant à eux, vont le qualifier de drôle, positif, blagueur, souriant et tolérant.

John est né dans une petite famille américaine tout ce qu’il y a de plus simple et heureuse. Troisième gamin d’une fratrie turbulente, il faisait comme les grands. Il jouait aux cow-boys et revenait couvert de terre, se bagarrait et revenait couverts de bleus, adorait espionner la voisine en espérant voir sa petite culote. Bref, des trucs de gamins de son âge quoi… Seulement il finit par se démarquer des deux autres à ses dix ans, bam, catastrophe, il dut porter des lunettes. La looose. Il faisait intello’ comme ça, ça n’allait vraiment pas. Ses frères se sont payé sa tête, idem à l’école, et John a juré devant son père qu’il protègerait la veuve et l’orphelin, qu’il combattrait l’intolérance et rendrait ce monde meilleur. Bref, il est entré dans sa phase « je suis un super héros trop fort, trop beau » et… on ne peut pas dire qu’il en soit réellement sorti à l’heure actuelle. Il continua sa « démarcation » en déclarant un jour à sa famille, autour d’un repas dominical, qu’il était gay. Bah oui, monsieur Smith n’est pas du genre à prendre des gants. Idéaliste et tolérant, il n’a jamais eu de cesse de défendre les autres (au risque de se retrouver à l’infirmerie) et sa dernière lubie du moment fut d’entrer dans la police pour mettre son plan à exécution. Heureusement qu’il est grand sportif, sinon, avec son côté gamin rêveur, il se serait fait immédiatement rembarrer… Mais bon, quand il y a les muscles, parfois, ça aide. Depuis son entrée, il n’a jamais eu réellement de collègue capable de le supporter plus d’une semaine. Il changeait, encore et encore, et puis un jour, après trois mois de boulot, un britannique a débarqué dans le service et a dû se le coltiner. En gros, on ne les aimait pas (ni l’un, ni l’autre) et on les a fourré ensemble, faisant comprendre qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Si John en a été super heureux, ce fut loin d’être le cas d’Arthur. Aux antipodes du jeune américain, on peut dire qu’Arthur a des nerfs d’acier pour le supporter mais bon… En flic exemplaire, il compte bien lui apprendre les ficelles du métier afin de leur clouer le bec aux autres en prouvant qu’un boulet peut devenir un grand flic. Tant mieux pour John, ça lui laisse ainsi l’occasion de rester aux côtés de ce britannique pour qui son petit cœur a fini par flancher…
JOHN SMITH
feat. United States (APH)  LIBRE